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+ | Je m’explique : le fait que la pièce commence par une “section plastique” (avec cette espèce d’installation dans laquelle le film “Sob Vigiláncia” est greffé), aussi bien que l’aspect “plastique” global – qui, d’une certaine façon est présent ou traverse toute la pièce –, ont cette idée d’ “éventualité d’une narrative” comme thème central du travail “plastique” que d’une certaine façon je suis en train de développer dans l’œuvre (“A Finger for a Nose”) à laquelle j’ai été invité a participer par les artistes plasticiens João Louro et João Tabarra, qui signent leurs travaux en commun sous le nom d’Entertainment Co. | ||
+ | Ce travail en collaboration, dans le cas du dernier, est peut-être le résultat d’une formalisation théorique d’une partie de son travail individuel, qui a pour origine le photojournalisme, qui l’a mené à la recherche d’une quantité d’œuvres qui semblent vouloir donner à voir dans chacune d’entre elles, une espèce de fœtus narratif qui reste livré à l’interprétation du récepteur. | ||
+ | Dans le cas de João Louro, cette “éventualité d’une narrative” de laquelle je parle, est tout simplement une constante absolue de son travail. Son postulat, incontestable d’ailleurs, que nous sommes submergés par un flux infini d’images, implicitement, nous dit aussi que toute lecture de n’importe quelle image n’est autre chose que – pour le dire de façon un peu freudienne – ce que l’observateur veut comprendre de l’image. | ||
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+ | D’autre part, le petit texte qui accompagne et fait synopsis de mon film “Sob vigilância”, et qui dit “Une caméra observe un homme qui observe une chambre qui garde un terrible secret. S’agit-il d’une œuvre d’art plastique qu’imite le cinéma, ou un court-métrage qu’imite l’art plastique ?”, comporte aussi cette idée d’ “éventualité d’une narrative”, et ceci peut-être même a deux niveaux : celui du “terrible secret” à qui fait référence la peu explicite narrative de l’œuvre, mais aussi celui de “l’étiquetage” de la propre œuvre : s’agit-il d’ “art plastique” ou “cinéma” ? ... | ||
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Version actuelle en date du 17 septembre 2012 à 14:23
(voire encore plus) Sur Exercices de Frustration
(voire encore plus) Sur Manuel de danse
Une éventualité de narrative,
à propos des « Exercices de Frustration » et sa liaison avec « MANUEL »
Un aspect intéressant et qui semble implicite à ce projet – même si pendant longtemps a été endormi et/ou inconscient, et que maintenant j’ai pu formaliser –, est que les “Exercices de Frustration” peuvent s’inscrire dans une logique d' “éventualité de narrative”. Je m’explique : le fait que la pièce commence par une “section plastique” (avec cette espèce d’installation dans laquelle le film “Sob Vigiláncia” est greffé), aussi bien que l’aspect “plastique” global – qui, d’une certaine façon est présent ou traverse toute la pièce –, ont cette idée d’ “éventualité d’une narrative” comme thème central du travail “plastique” que d’une certaine façon je suis en train de développer dans l’œuvre (“A Finger for a Nose”) à laquelle j’ai été invité a participer par les artistes plasticiens João Louro et João Tabarra, qui signent leurs travaux en commun sous le nom d’Entertainment Co. Ce travail en collaboration, dans le cas du dernier, est peut-être le résultat d’une formalisation théorique d’une partie de son travail individuel, qui a pour origine le photojournalisme, qui l’a mené à la recherche d’une quantité d’œuvres qui semblent vouloir donner à voir dans chacune d’entre elles, une espèce de fœtus narratif qui reste livré à l’interprétation du récepteur. Dans le cas de João Louro, cette “éventualité d’une narrative” de laquelle je parle, est tout simplement une constante absolue de son travail. Son postulat, incontestable d’ailleurs, que nous sommes submergés par un flux infini d’images, implicitement, nous dit aussi que toute lecture de n’importe quelle image n’est autre chose que – pour le dire de façon un peu freudienne – ce que l’observateur veut comprendre de l’image.
Il me semble que d’une certaine façon notre livre “A Finger for a Nose” est un bon exemple ce cette idée d’éventualité d’une narrative.
“A Finger for a Nose”, personnellement, m’a servi aussi à développer une œuvre – MANUEL, que, sans peur, on peut cataloguer d’éclatée – et que, bien que s’annonçant plutôt comme un objet littéraire, semble aussi aller vers cette “éventualité de narrative” qui, partant dans tous les sens, ou ouvrant d’innombrables portes d’interprétation, maintient néanmoins une unité conceptuelle qui rend paradoxalement son éclatement une forme unifié assez claire et définie.
D’autre part, le petit texte qui accompagne et fait synopsis de mon film “Sob vigilância”, et qui dit “Une caméra observe un homme qui observe une chambre qui garde un terrible secret. S’agit-il d’une œuvre d’art plastique qu’imite le cinéma, ou un court-métrage qu’imite l’art plastique ?”, comporte aussi cette idée d’ “éventualité d’une narrative”, et ceci peut-être même a deux niveaux : celui du “terrible secret” à qui fait référence la peu explicite narrative de l’œuvre, mais aussi celui de “l’étiquetage” de la propre œuvre : s’agit-il d’ “art plastique” ou “cinéma” ? ...
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