d'Alvaro García de Zúñiga
version radiophonique
Oeuvre m.orale
« Beaucoup beaucoup de temps avant de se mettre fin à ses jours en se jetant dans une machine à faire des chorizos tout en chantant l'aire finale de Madame Butterfly à l'envers, la plus grande diva du Théâtre Kabuki de Milan, la soprano Yo-Tampoko Noera, connut un homme… »
Alvaro García de Zúñiga, musicien de formation, joue avec les mots comme s'il s'agissait de notes de musique. Dans Pièce à Conviction il établit un tablier d'échecs pour une histoire d'amour et de crime où se croisent et se décroisent plusieurs plans différents : trois personages à la fois musiciens et acteurs ; trois biographies ou l'on devine l'histoire de personalités marcantes du XXème siècle ; trois langues qui sont aussi trois continents : l'Europe, l'Asie et l'Amérique.
Pièce à Conviction est donc une opéra de chambre trilingue qui parle en français, en espagnol et en japonais, comme ses trois intérprètes.
Pièce à Conviction, pour soprano, saxophone et femme jalouse, a été écrite suite à une invitation du saxophoniste Daniel Kientzy pour le METATRIO - Yumi Nara (soprano), Reina Portuondo (Soniste) et Daniel Kientzy (saxophoniste). C'est une co-production entre Plano 9| blablalab, Lisbonne et NOVAMUSICA, Paris.
Interprètes:
Le Metatrio :
Yumi Nara - soprano
Daniel Kientzy - voix et saxophones
Reina Portuondo - voix
Traduction en japonais :
Dominique Taste
Avec la collaboration de Mme FUCHIDA Manami
Traduction en allemand :
Kurt Scharf
Texte et réalisation sonore:
Alvaro García de Zúñiga
Enregistrements et post-production:
NOVAMUSICA
Avec la colaboration de CIDMA, France
Production :
Teresa Albuquerque - Plano 9| blablalab, Lisbonne
Reina Portuondo - NOVAMUSICA, Paris
Pièce à Conviction-version radiophonique est une création
acousmatique réalisée dans le cadre d'une résidence de
composition NOVAMUSICA
Création à l'Akademie der Künste pendant la Woche des Hörspiel le 23 avril 2007, à Berlin, avec la participation de: Alvaro García de Zúñiga, Leopold von Verschuer, Oliver Grajewski et Alínea B. Issilva.
Avec le soutien du Goethe Institut Portugal